J’ai démarré mon parcours professionnel en tant qu’ingénieure pensant alors que c’était la meilleure manière de contribuer à lutter contre le réchauffement climatique. En devenant experte de la gestion énergétique.

Très rapidement, j’ai été confrontée à des problématiques humaines dans l’entreprise qui m’ont d’abord brusquées (licenciement lors de mon premier CDI) et qui finalement ont été la source de tout mon engagement aujourd’hui : contribuer à fluidifier les relations, accompagner les périodes de transition professionnelle et transmettre les compétences de savoir-être nécessaires à une meilleur coopération.

Je veux remettre de l’en-vie au travail

Une semaine après mon licenciement, je participais à un workshop « pour les jeunes qui veulent bouger les lignes mais ne savent pas comment ». J’y ai découvert la facilitation, le monde de l’Economie Social et Solidaire, et surtout j’ai commencé à appréhender la possibilité de collaborer avec intentionnalité, conscience et bienveillance. On ne pouvait plus me convaincre que ce n’était pas possible, je l’avais vécu.

J’ai ensuite navigué pendant 10 ans dans le monde de l’entrepreneuriat à impact et de l’engagement. Ce qui m’a véritablement permis d’évoluer et d’explorer de nouvelles pistes, ce sont les rencontres et les expériences collectives (ateliers, formations). C’est pourquoi j’ai à cœur de donner accès au plus grand nombre à ces précieux espaces.

Aujourd’hui, on n’a plus le temps de se contenter du status quo. Le changement climatique, la crise de la biodiversité, les inégalités sociales,… ne sont plus à démontrer. L’urgence est au changement de paradigme, appuyé par de nouveaux récits qui mettent la lumière sur d’autres possibles. Et comme nous passons environ 10 000 jours au travail dans une vie, je décide de me concentrer sur le travail et d’en faire un catalyseur de transition vers plus de sens et de soin.