Radical Collaboration : pourquoi ce nom ?
Je forme à la Radical Collaboration®, méthode pour muscler sa capacité à incarner la coopération, et je vois bien qu’elle questionne.
Je tente ici des réponses aux questions les plus fréquentes, et pour le reste, je vous invite à nous rejoindre le 18 juin de 12h à 13h30 pour un webinaire découverte gratuit.
Ces réponses n’engagent que moi bien sûr, d’autres formateur·ices pourraient avoir une autre vision.
😯 « Radical » : c’est un peu fort non ?
Le terme Radical est pensé ici dans le sens de « prendre les choses à la racine ». Cette méthode s’appuie sur 5 compétences clés dont la conscience de soi et des autres. Cela nous responsabilise à aller investiguer d’où viennent nos mécanismes de défense, ces réactions émotionnelles inconscientes et automatiques lorsque l’on appuie sur nos points sensibles. L’idée est que mettre de la conscience sur la source de nos comportements permet de les désamorcer.
C’est aussi comprendre que la collaboration est une décision. Si j’arrive dans une discussion avec l’intention d’écouter l’autre, de prendre en compte ses besoins, de préserver notre relation, alors je suis actif·ve dans le lien qui se tisse.
Les autres compétences développées dans cette formation sont l’intention collaborative, l’ouverture, l’auto-détermination et la résolution de problèmes basée sur les intérêts et elles ont toutes un côté radical et profond.
🤝 Pourquoi « collaboration » et pas « coopération » ?
Je sais, il y a débat.
La collaboration évoquerait le fait de travailler ensemble mais pas nécessaire dans un but commun qui nous transcende, là où la coopération parlerait d’oeuvrer ensemble avec une intention commune qui dépasse les intérêts individuels (cf ce post Linkedin de Jean-Philippe Poupard).
Je pense que coopérer et agir pour changer la société vers le mieux peut tomber à l’eau si les individus qui composent le groupe n’ont pas développé une certaine intelligence relationnelle propre au « bien collaborer ». La Radical Collaboration permet de se regarder « à l’intérieur » pour mieux agir aligné « à l’extérieur ».
Je n’opposerais donc pas les deux concepts : et si on coopérait en collaborant avec conscience et efficacité
📣 Quelle différence avec la Communication Non Violente ?
Ces deux méthodes ont des points en commun (fort heureusement) : notamment elles prônent la recherche de solutions mutuellement gagnantes, rencontrer les intérêts des deux parties et préserver la relation.
Je dirais que la particularité de la Radical Collaboration est de fournir un panel d’outils pratiques et très simples d’utilisation pour travailler sa réponse intelligemment en cas de tension.
De plus, cette méthode a été initiée pour résoudre les problématiques entre employés et employeurs, elle est donc très facilement applicable au monde du travail.
Elle s’appuie sur 40 années de recherche appliquée auprès de centaines d’organisation dans le monde à partir des travaux de Will Schutz, docteur en psychologie et créateur de l’Element Humain, et Jim Tamm, juge expert en médiation et résolution de conflits.